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Blog Erwan B.

27 mars 2006

Intelligence Artificielle.

BROQUAIRE Erwan

V.A. Informatique

Mars 2006

Veille Technologique,

Intelligence

Artificielle

Forte

SOMMAIRE

Cadre de l’étude. 3

Définition. 3

Cadre : 3

Critères qualités. 4

Etude. 4

La chambre chinoise. 4

Les ordinateurs vivants. 4

Estimation de faisabilité. 5

Spielberg. 5

Théorème de Gödel 5

Deep Blue. 5

Les micro-mondes. 6

Une syntaxe sans sémantique. 6

Représentation interne. 6

Bilan. 7

Tableau récapitulatif 7

Conclusion. 7

Annexes. 8

La chambre chinoise. 9

Les ordinateurs vivants. 10

Estimation de faisabilité. 11

Spielberg. 11

Théorème de Gödel 12

Deep Blue. 15

Une syntaxe sans sémantique. 16

Représentation interne. 17

Cadre de l’étude

Définition

Rappelons la définition de l'intelligence artificielle, telle que proposée par John McCarthy en 1956 : « faire se comporter une machine d'une manière qui serait jugée intelligente si un humain se comportait comme elle ».

Intelligence Artificielle Forte

L'intelligence artificielle forte, comme son nom l'implique, est l'aspect le plus ambitieux de la discipline. Elle vise à créer une forme d'intelligence artificielle qui pourrait réellement raisonner et résoudre des problèmes. De tels systèmes seraient conscients d'eux-mêmes (self-aware). Au sein de l'intelligence artificielle forte, on peut encore distinguer deux catégories :

1. L'intelligence artificielle « human-like » : le programme informatique pense et raisonne comme un humain ;

2. L'intelligence artificielle « non-human-like » : le programme informatique développe une manière de penser qui n'est pas calquée sur le raisonnement humain.

Cadre : 

Un laboratoire est le lieu de recherche sur l’intelligence artificielle depuis plusieurs années. Elle est très compétente dans la plus part des aspects techniques de l’intelligence artificielle (IA dite « faible »). Elle souhaite concentrer ses recherches, qu’elle juge trop dispersées et incertaines.  Elle se demande si cette réorientation est opportune et si oui de déterminer le/les courants de pensé les plus prometteurs.

Pour cela elle a définit un critère qualité pour les idées qui lui permettra d’atteindre un double objectif :

  1. Déterminer l’opportunité de concentrer ses recherches dans une seule direction. L’objectif de création d’une intelligence artificielle forte sera considéré comme inaccessible actuellement si la plus grande valeur de -Q dépasse la plus grande valeur de Q.
  2. Déterminer le cas échéant dans quelle direction chercher. Cette direction étant indiqué par la/les plus grandes valeurs de Q.

Critères qualités

Pour préciser ses attentes le laboratoire donne des critères qualités, à fin de quantifier cette pertinence.

            a = 1 si l’idée tend à démontrer la possibilité de créer une IA forte, -1 sinon.

            b =       1 si l’idée est discutable

2 si l’idée semble plausible

3 si elle appartient au sens commun

4 s’il s’agit d’une démonstration.

            c =       1 si l’idée ne s’attaque clairement à aucune autre idée sur l’IA forte.

1 + ç sinon, où ç est le c du courant de pensée que cette idée attaque.

            d = 0 s’il s’agit d’une fiction : Roman, film, bande dessinée, futurisme…

La qualité d’une idée sera alors définie par la quantité q :

            Q = a . b . c . d

Le laboratoire attend la/les plus grandes valeurs de Q et de -Q.

Etude

Le Test de Turing

http://fr.wikipedia.org/wiki/Test_de_Turing

Il s’agit de définir l’intelligence artificielle comme la capacité à réussir une épreuve. Cette épreuve consiste à réussir  à soutenir une conversation écrite en se faisant passer pour un humain. L’idée soutenue est que la réussite à ce test serait synonyme d’intelligence artificielle forte. Il s’agirait donc de la marche à suivre.

Implicitement cette idée indique que l’intelligence artificielle est accessible : a = 1

Elle tient du bon sens donc b = 3

Elle est novatrice et ne va à l’encontre d’aucun mouvement de pensée sur l’IA :c = 1

Enfin il ne s’agit pas d’une fiction, donc d =1.

Bilan Q = 3

La chambre chinoise

http://www.iro.umontreal.ca/~felipe/EVAL/tgt.onesentperline

Il s’agit d’une expérience de l’esprit qui montre que la réussite au test de Turing est étrangère à la notion de conscience de soi.

Cette idée va à l’encontre de l’existence de l’intelligence artificielle forte par conséquent

a = -1.

Comme il s’agit d’une expérience de pensée difficilement contestable elle obtient une note de b = 3.

Cette idée réfute directement les idées de Turing sur des algorithmes intelligents, donc c = 2. Enfin il ne s’agit pas d’une fiction, d = 1

Bilan Q = -6

Les ordinateurs vivants

http://www.hervefischer.net/docs/mythfinal_14.pdf

Il s’agit d’implanter des neurones de sangsues dans un ordinateur pour en accroître les performances mais surtout les possibilités des ordinateurs. Le but avoué de cette technologie est d’accéder à l’intelligence artificielle a = 1

En effet cette technologie essaye par ce biais d’atteindre une dynamique non linéaire et d’embrasser ainsi la théorie du chaos. Cet objectif sera atteint b = 4. Et répond ainsi à l’aspect algorithmique montré du doigt par la chambre chinoise c = 3. Enfin il ne s’agit pas d’une fiction d = 1

Bilan  Q = 12

Estimation de faisabilité

http://fr.wikipedia.org/wiki/Intelligence_artificielle

Il s’agit d’un calcul cherchant à comparer le nombre d’opération par seconde effectué par un cerveau humain d’un part et un ordinateur d’autre part. L’article met en avant la réelle compétitivité des ordinateurs. Il montre par là même la théorique faisabilité d’une intelligence artificielle en terme de puissance de calcul : a = 1.

Cet argument étant un calcul, dont les hypothèses sont clairement énoncées, b = 4.

Il ne prends pas à parti de considérations d’ordre philosophiques, c = 1.

Enfin il ne s’agit pas d’une fiction d = 1

Bilan Q = 4

Deep Blue

Il s’agit d’une victoire de la machine sur l’homme pour un test autre que le test de Turing, les échecs. Deux aspects sont à envisager :

  1. Le cadre semble trop restreint pour que l’on puisse considérer cette performance comme de l’intelligence artificielle forte. De ce point de vu Deep Blue ne devrait pas figurer dans cette étude.
  2. Le fait de pouvoir concentrer toute sa puissance de calcul sur un unique objectif semble être un atout considérable de l’ordinateur sur l’homme. De ce point de vu l’expérience laisse entrevoir une intelligence artificielle « non-human-like ». C’est cette deuxième approche que nous évaluons.

Cette forme de pensée va de le sens de la création d’une intelligence artificielle forte, a = 1.

Elle est clairement définie et ne présente aucune ambiguïté, il s’agit de miser sur la puissance de calcul. b = 4

Elle ne réfute aucune autre idée antérieure, c = 1

Enfin il ne s’agit pas d’une fiction d = 1

Bilan Q = 4

Spielberg

http://www.spielbergfansite.com/ai/

Toute idée pouvant être développée dans ce film ne sera pas retenu dans l’étude à la demande du commanditaire. Il s’agit d’une fiction, d = 0.

Bilan Q = 0

Théorème de Gödel

http://villemin.gerard.free.fr/Wwwgvmm/Logique/Incompl.htm

http://solutions.journaldunet.com/0411/041125_science_ai.shtml

http://www.eleves.ens.fr/home/ollivier/goedel/goedel.html#cpg

Certain tente d’appliquer le théorème de Gödel pour démontrer que la quête de l’intelligence artificielle est vouée à l’échec, du fait qu’il s’agisse d’un système formel. a = -1

Bien qu’il s’agisse d’un théorème ( b = 4 ), c’est dans on application à l’Intelligence Artificielle que ce trouve toute la controverse. En effet il ne semble pas évident du tout que ce théorème démontre l’incapacité d’un ordinateur à accéder à la pensée. b = 1.

Comme cet argument attaque les idées de Turing, il obtient une appréciation de c = 2

Enfin il ne s’agit pas d’une fiction d = 1

Bilan Q = -2

Les micro-mondes

http://spanish.therfcc.org/intelligence-artificielle-511249.html#Pens.C3.A9e_automatique.

Il s’agit d’appliquer les programmes d’intelligence artificielle à des mondes simplifiés, puis de réunir ces mondes pour les rendre de plus en plus complexe et ainsi de proche en proche accéder à l’intelligence artificielle forte. L’homme est plongé à sa naissance dans le monde réel. Cette approche est donc sensiblement différente, ce qui pourrait conduire à une intelligence artificielle « non-human-like ». Ce procédé oeuvre en faveur de l’intelligence artificielle forte, a = 1. Il semble plausible bien que des difficultés apparaissent lors du regroupement entre deux micro-mondes. Si ces difficultés s’avéraient exponentielles elles en deviendraient  même rédhibitoires. Pour le moment le débat reste ouvert ce qui revient à une note de b = 2. Cette idée va à l’encontre de fsdg*gzer d’où c = 2.

Enfin il ne s’agit pas d’une fiction d = 1

Bilan Q = 4

Une syntaxe sans sémantique

http://www.iro.umontreal.ca/~felipe/EVAL/tgt.onesentperline

Cette idée semble très proche de la chambre chinoise. Elle développe la même idée en expliquant les choses avec des mots et non par une expérience de l’esprit. Elle explique qu’un ordinateur applique des formules sans les comprendre, c‘est à dire qu’il utilise une syntaxe vide de sens, autrement dit, sans sémantique. L’idée va à l’encontre de l’intelligence artificielle, a = -1. Elle semble tenir du bon sens, b = 3.

Va à l’encontre de l’idée de Turing, pour qui le test était un passage obligé pour accéder à l’intelligence artificielle forte. Il semble ici que ce procédé passe à coté de la conscience. c = 2

Enfin il ne s’agit pas d’une fiction d = 1

Bilan Q =  -6

Le blocage soulevé précédemment se situe au niveau de l’absence de représentation interne. Une recherche précisée dans ce domaine est donc entreprise.

Représentation interne

http://spanish.therfcc.org/intelligence-artificielle-511249.html#Pens.C3.A9e_automatique.

Il s’agit d’utiliser une représentation interne des problèmes pour les résoudre.

Cela va dans le sens d’accéder à l’intelligence artificielle a = 1

L’idée semble issue du bon sens, elle est inspirée de ce que nous humain faisons pour résoudre ce genre de problèmes. Le programme mis au point à partir de cette idée donne des résultats satisfaisants. b = 3 Cette vision donne dans le cadre ici restreint de la géométrie un sens aux mots ce qui va à l’encontre des idées de « la chambre chinoise » ou de « syntaxe sans sémantique » c = 3 Enfin il ne s’agit pas d’une fiction d =1

Bilan Q = 9

Bilan

Tableau récapitulatif

Tableau récapitulatif des valeurs de Q

Nom

a

b

c

d

Q

Le test de turing

1

3

1

1

3

La chambre chinoise

-1

3

2

1

-6

Ordinateurs vivants

1

4

3

1

12

Estimation de faisabilité

1

4

1

1

4

Spielberg

Ndf

Ndf

Ndf

0

0

Théorème de Gödel

-1

1

2

1

-2

Deep Blue

1

4

1

1

4

Micro-mondes

1

2

2

1

4

Syntaxe sans sémantique

-1

3

2

1

-6

Représentation interne

1

3

3

1

9

Il semble au vu du critère qualité Q que l’orientation de la recherche soit opportune. Les indicateurs les plus alarmants étant les idées de « chambre chinoises » et de « syntaxe sans sémantique ». Il s’agit de deux idées très proches basées sur l’absence de représentation interne des ordinateurs. La recherche faite dans ce domaine a fait ressortir les travaux fructueux entrepris par IBM dans ce domaine. Ces travaux ont d’un point de vu Intelligence artificielle forte une qualité de Q = 9. Il convient donc de les retenir.

L’idée d’ordinateurs vivants semble également très intéressante, avec une qualité de Q = 12.

Cette idée n’est pas incompatible avec la représentation interne, il serait peut être possible de combiner les deux.

Conclusion

Il semble opportun d’étudier les processus de représentation interne, éventuellement à l’aide d’ordinateurs vivants.

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